vendredi 29 juillet 2011

Pana cotta


Une recette qui nous surprend! Cette recette, qui semblerait-il serait celle d’origine, n'a rien à voir avec la Panacotta que je (nous) connaissions. D'abord, pas de gélatine ... ni d'Agar agar! Ensuite, c'est une recette de crème cuite, comme les crèmes aux œufs mais sans le jaune, ainsi elle reste parfaitement blanche. Coté goût: ça n'a plus rien avoir avec les panacotta habituelles faites avec de la gélatine. Ici on sent bien la présence de l’œuf, mais la texture est très soyeuse et incroyablement onctueuse et veloutée, "le petit Jésus en culotte de velours..." comme disait mon père. (Non, moi non plus je n'ai jamais vraiment compris le rapport mais l'expression m'amuse.)
La recette je l'ai trouvée sur le blog de Mercotte qui elle même l'avait trouvée sur le blog de Marie Claire, je ne vais pas réexpliquer les origines et tout ça je vous laisse lire à votre grès, j'ai testé j'ai adoré mais (hé oui il y a souvent un "mais") je n'en renie pas pour autant la version à l'Agar agar qui est si différente que je ne pourrais les comparer. Il faudrait deux noms pour ces deux desserts si proches et pourtant si différents.
Voici donc la version "d'origine" :


Pana cotta (crème cuite)

pour 4 verrines
1 berlingot de crème liquide, la meilleure que vous puissiez trouver (ce qui en France s’avère assez difficile)
2 blancs d'oeufs
20gr de sucre ou un peu moins si comme moi vous n'aimez pas trop sucré

Battez rapidement sans les monter en neige les blancs d'oeufs avec le sucre, juste pour les mélanger.
Faites chauffer la crème avec une demie gousse de vanille (pensez à gratter l'intérieur) 
Ajoutez la crème un peu refroidie à l'oeuf et mélanger soigneusement.
Versez votre belle crème blanche dans des verrines en laissant plein de place pour la compote au dessus.
Enfournez à 140° pendant 40 minutes. La crème doit être prise mais un peu "tremblotante" comme dit Mercotte. 
Laissez refroidir et faites la compote pendant ce temps.
Complétez vos verrines et mettez au réfrigérateur pendant 2 bonnes heures ou plus.

Voilà, un régal! 


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